mercredi 28 novembre 2012

Le Prieuré, monument historique classé.


      L'arrêté ministériel du 20 janvier 2009 a classé le Prieuré au titre des monuments historiques.
      Un arrêté daté du même jour a inscrit  au même titre les bâtiments du 19 ème siècle  et les parcelles non bâties qui l'avoisinent.  
     
      La situation actuelle de l'ensemble Saint-Géraud-Prieuré au regard des monuments historiques est figurée  sur le plan  ci-dessous : y sont entourés en bleu foncé, les bâtiments classés ( Eglise et  partie ancienne du Prieuré ), et en bleu clair les bâtiments et parcelles inscrits. 
    




   Quelles sont les conséquences de cette réglementation sur les futurs travaux de restauration du Prieuré et la création envisagée d'un jardin d'inspiration médiévale ?

   Les Monuments historiques classés (MHC) sont soumis à des directives réglementaires draconiennes : entre autres, obligation pour le propriétaire de faire appel à un architecte en chef des monuments historiques (ACMH) pour tous travaux de restauration, les travaux d'entretien courants pouvant être pris en charge par l'architecte des bâtiments de France (ABF).
 
  Par contre, des subventions de l'état peuvent être accordées pour un montant minimum de 50 % du coût des travaux.
   L'Eglise Saint-Géraud va faire ainsi l'objet très prochainement de travaux de restauration ( gros entretien ) qui seront presque totalement subventionnés.

  La galerie vitrée néo-gothique ( du 19 ème siècle ) attenante au Prieuré a été heureusement classée avec le bâtiment ( elle est mentionnée explicitement dans l'arrêté de 2009 ) : ouvrant à la fois sur l'église, le prieuré et la cave de ce dernier, on peut imaginer qu'elle sera un élément de liaison dans un futur aménagement de l'ensemble.
 
 
 
Galerie néo-gothique, classée. 
  
   Pour les Monuments historiques inscrits ( MHI ), la réglementation est un peu moins contraignante : les travaux de gros entretien ou de restauration sont simplement soumis à l'avis de l'ABF ( chef du STAP, le Service Territorial de l'Architecture et du Patrimoine ).
   Mais cet avis peut-être assez précis et s'imposer au propriétaire : en ce qui concerne le projet de jardin d'inspiration médiévale, qui serait implanté sur une parcelle inscrite, l'ABF a préconisé le recours à un architecte paysagiste, assisté d'un architecte du patrimoine. Ce qui retarde quelque peu l'action sur le terrain des " Amis du Prieuré "...
  Les subventions possibles de l'Etat pour travaux sont par ailleurs nettement moins importantes que pour les MHC , leur taux étant au maximum de 40 %. 
 
 
Intérieur de la galerie, avec départ de l'escalier en vis menant à la cave ( photo Yves Dappe )
 
 

   
    Un périmètre de 500 m ( " les abords ") est délimité autour des monuments protégés ( classés ou inscrits ), à l'intérieur duquel un contrôle des aménagements et nouvelles constructions est effectué par l'ABF ; ce contrôle n'a sans doute pas suffi, lors de la rénovation du bâtiment actuellement " Résidence des Remparts " à empêcher l'utilisation d'un crépi moderne qui défigure quelque peu les abords du Prieuré... ( l'église est classée depuis 1848, et la loi sur le périmètre des 500 m  date de 1943 ).

 
Photo collection Livio Dalle Grave ( années 60 ? )
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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